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03 sep­tembre 2024

La solliciteuse en chef des 50 millions de Lovaganza décède sans jamais avoir été arrêtée, ni jamais reçue de sentence

La sol­li­ci­teuse en chef des 50 mil­lions de Lova­ganza décède sans jamais avoir été arrê­tée, ni jamais reçue de sen­tence mal­gré avoir plaidé cou­pable en 2008 et effec­tué 12 ans d'activités frau­du­leuses sous les yeux de l'AMF, de la SQ, du SPVM et des pro­cu­reurs et juges de cette affaire.

Nous avons appris il y a un peu plus d'une semaine, quelques heures après son décès, que l'intimée Karine Lamarre, conjointe de Marc-Éric For­tin et co-accusé dans cette saga judi­ciaire de Lovaganza-JF&G, est décé­dée le 25 août der­nier. Nos pre­mières pen­sées ont auto­ma­ti­que­ment été diri­gées vers ses enfants.

Ça ne s'invente pas: l'ironie du sort que de voir de la sol­li­ci­ta­tions de dons jusque dans son annonce nécro­lo­gique, mais cette fois-ci pour la Société Cana­dienne du Can­cer. Enfin! Un vrai pro­jet qui aurait bien eu besoin de ces 50 millions!

Dans cette situa­tion, il est tout de même assez dif­fi­cile de pas­ser à côté du Grand-Canyon de failles de notre sys­tème de jus­tice au Qué­bec, pour avoir scellé ainsi leur incom­pé­tence et leur inca­pa­cité à effec­tuer un très simple tra­vail de base: Pré­ve­nir, iden­ti­fier et arrê­ter un acte criminel.

Aucun autre échec ne sau­rait être plus total, désas­treux et reten­tis­sant que celui com­mis par toutes les enti­tés poli­cières, juges et avo­cats impli­qués dans cette his­toire depuis 2012, car le résul­tat des courses demeure qu'une qué­bé­coise peut frau­der d'autres qué­bé­cois, pen­dant plus de 12 ans, devant tout les corps poli­ciers et de jus­tice sans jamais avoir été arrêté une seconde, pas de menotte, pas de sen­tence, bref: Pas de consé­quences pour les crimes finan­ciers au Qué­bec. On se rap­proche de la défi­ni­tion du verbe "Encou­ra­ger".

Et main­te­nant, que se pas­sera-t-il: la sen­tence désor­mais réser­vée uni­que­ment à Marc-Éric For­tin pré­vue le 27 sep­tembre 2024 sera-t-elle repor­tée à cause du décès de sa co-accu­sée ? Si l'on se fie à la non­cha­lance de leurs pro­cé­dures depuis le début, on ne sera pas sur­pris que la cour pré­fère offrir son res­pect plu­tôt que de choi­sir de régler ses propres dos­siers. Dif­fi­cile d'y trou­ver de la mau­vaise foi quand nos ins­tances judi­ciaires insistent aussi for­te­ment pour nous l'enseigner!