Leurs disputes conjugales violentes sont fréquentes devant les employés du bureau!
Mathieu Carignan était une connaissance et nous avons vu une de ses publication Facebook à propos d’un projet de chaîne humaine mondiale. Intéressés, nous avons demander à en savoir plus. Mathieu nous a donc exposé le projet Lovaganza et nous sommes tombé sous le charme d’un tel projet humanitaire. Nous avons donc pris un peu de temps pour y penser et dès que le budget nous a permis de le faire, nous avons investi.
À chaque étape du projet, une signature avec un studio de production était imminente. On nous parlait de Speilberg, de grand acteurs américains, des studios de Disney… 1 ans plus tard, nous recevions la visite de Karine et Mark Erik pour présenter l’avancement du projet, un premier « spoiler » du film maintenant en tournage, des cadeaux d’objets promotionnels… Bref… ça se concrétisait mais le projet avait besoin encore de fonds. Malgré notre « emballement » devant les preuves de concrétisation, nous avons décliné puisque le budget ne le permettant pas.
Été 2014 – Nous participons à un événement où nous avons la chance de rencontrer d’autres investisseurs, tout aussi emballés par le projet. On s’est fait remarqué de l’équipe et on accepte de travailler au bureau de One-Land. À ce moment, la signature avec Disney était imminente. Nous avons donc décidé d’aider le projet à nouveau en acquittant un facture due de x000$. Avec le festival de Canne dans la mire, et une signature de Disney toujours éminente, nous avons décidé de profiter du fait que notre hypothèque venait à renouvellement pour ré-hypothéquer et investir une somme beaucoup plus considérable de x0000$, surtout considérant notre revenu familiale. En février, on me sollicite alors que le trio de Mark Erik, Karine Lamarre et Mathieu Carignan sont en voyage d’affaire en Californie.
Pour une raison qui m’échappe, ils se sont retrouvés avec une facture d’hôtel de plus de 30 000$ à payer sur le champs. Les voyant en fâcheuse position, j’accepte de prêter ma carte de crédit pour régler la note, avec la garantie verbale qu’on me rembourserait dès leur retour. Un mois et demi plus tard, aucun signe de l’argent et peu d’espoir que ça change… je décide donc de le mettre en billet à ordre sachant qu’on m’offrait un rendement de x10 pour la somme. Les mois avancent, la tension est palpable et le suspense d’une signature toujours aussi prenante. Nous sommes rendu en Avril 2015. À entendre les témoignages, je vois l’opportunité d’aider. Je travail donc en communication avec Julie Bernier, la gestionnaire du bureau de l’époque. Sachant la difficulté financière du projet, j’ai moi même offert de mettre mes heures en billet à l’ordre plutôt que de me les faire payer.
Vers la fin mai… rien de va plus. C’est la zizanie au bureau depuis quelques temps. Les employés ne sont pas payés depuis des mois. Ils se font dire par Karine et Mark Erik qu’ils doivent faire des sacrifices pour le projet, tout comme eux. Mais pour ajouter à l’insulte, Mme Lamarre démontre l’étendue de son incompétence en gestion et fait repeindre les murs du bureau à plusieurs reprises, sous prétexte que ce n’est pas exactement la bonne teinte de bleu. Elle demande également de magasiner pour du nouveau mobilier afin remplacer le mobilier actuel du bureau sous prétexte qu’il n’est pas à son goût. Refuse de faire débrancher le câble qui ne sert à rien. Continue de (payer?) le loyer des anciens locaux, en plus du loyer du nouveau local. Et le tout, en continuant de ne pas payer les salaires dus aux employés du bureau et en continuant de solliciter les investisseurs à invertir plus d’argent dans le projet. S’ajoute à cela le travail acharné non reconnu. Plusieurs ont droits aux sautes d’humeurs et aux couleurs de la personnalité de Mme Lamarre. Les disputes conjugales violentes sont fréquentes devant les employés du bureau. Bref, l’anxiété est à son comble juste à l’idée de voir madame Lamarre entrer au bureau.
Résultat, petit à petit, plusieurs quittent le bateau, sans avoir été payé, ne pouvant plus en prendre, ni en donner. C’est notre cas et on quitte le projet Lovaganza à contre coeur, mais avec le plus grand des soulagements l’équipe One-Land. Après quelques discussions malsaines, Mme Lamarre émet un billet à Ordre de travail, pour des heures due. Pour ma part, la dernière discussion que j’ai eu avec Mme Lamarre illustre bien notre état d’âme au moment où nous avons décidé de ne plus nous investir dans le projet. Je me cite moi même après qu’on m’ait traité de « lâcheur » et « d’infidèle »: « Ce n’est pas qu’on ne croit plus au projet ou à la vision Lovaganza… c’est en toi (Karine Lamarre) qu’on ne croit plus. » Depuis… nous n’avons eu aucun contact personnalisé avec l’équipe. Seul des infolettres/communiqués nous sont envoyés où on apprend que notre projet est maintenant rendu un « Musical à la style Broadway », sans savoir où ils en sont avec les films, avec le contrat avec Disney, ou avec les grosses têtes d’affiches,… sans oublier Lova 2015–16-17–18-20. J’oubli surement des choses.
– Victime de Lovaganza One-Land