Beaucoup de «name dropping»
En 2011, un de mes amis me raconte qu’il a investit un petit montant dans un projet de film québécois à potentiel international, qui comporte aussi un projet de chaîne humaine en 2015… J’ai aussitôt envie d’en savoir plus, alors il me montre la documentation que Mark-Erik Fortin lui a présentée. Je manifeste alors le désir d’investir moi aussi, et je demande à mon amie de s’occuper des papiers avec Mark-Erik, car je suis très occupée à l’époque et il lui dit que la ronde de financement tire à sa fin à ces conditions (5 fois)…
Je dois faire vite si je veux faire partie des "privilégiés" qui ont cru et contribué au projet dès le début! Je ne voulais pas manquer cette "chance". Je lui remets le chèque, elle me remet les papiers signés par Mark-Erik Fortin et Karine Dépatie. L’affaire est réglée, il ne me reste plus qu’à attendre.
En juillet 2013, Mark-Erik Fortin et sa nouvelle conjointe Karine Lamarre me contactent personnellement et me donne rendez-vous pour me faire part des derniers développements dans le projet Lovaganza. Je les rencontre. Ils me font part de la structure organisationnelle (la fondation Lovaganza, la trilogie de films, les studios hollywoodiens, One Land, Fer Rouge, etc.), ainsi que de leur souci d’uniformiser les rendements offerts aux investisseurs. Ils me parlent d’un remboursement en actions.
Je suis un peu mêlée dans tout ce charabia financier. Encore et toujours, ils font beaucoup de "name dropping". Pour me rassurer, ils m’offrent même de contribuer en payant directement des factures de dépenses reliées au tournage du film… Encore une fois, je me laisse convaincre et je fais (rapidement!) un deuxième investissement de xx000$. Cette fois-ci, je me présente à une succursale de la Banque pour faire un dépôt directement dans le compte de Mark-Erik Fortin.
-Victime de l’affaire Lovaganza One-land