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Après d’innombrables délais, alors qu’ils ont plaidé coupable il y a près de quatre ans à 79 chefs d’accusation, les collecteurs de fonds du projet Lovaganza, Mark-Érik Fortin et Karine Lamarre, ont déposé mardi une nouvelle requête qui retarde le processus judiciaire.

Sept ans après avoir été mise à jour par l’Émission J.E, l’arnaque du projet Lovaganza a vu deux de ses protagonistes revenir en cour, lundi.

Marc-Éric Fortin et son épouse Karine Lamarre ont plaidé coupable à 79 chefs d’accusation liés aux lois encadrant les investissements. Quatre ans plus tard, le procès n’est toujours pas fini. Lundi, le juge Marc Bisson peine à dissimuler son impatience. Ce dernier estime que les accusés multiplient les stratégies pour ralentir les procédures.

Le couple de la Rive-Sud de Montréal qui fait face à la justice dans l’affaire Lovaganza a tellement utilisé de tactiques pour retarder les procédures judiciaires que « ça semble être le jour de la marmotte qui se répète », a dénoncé un juge de la Cour du Québec, lundi, au palais de justice de Longueuil.

Début des audiences de sentences au procès des présumés fraudeurs Karine Lamarre et Marc-Éric Fortin du projet Lovaganza par JF&G.

Même s’ils ont reconnu leur culpabilité, il y a près de trois ans, les leaders du projet Lovaganza continuent de solliciter illégalement des fonds en 2021.